Syndics : comment savoir si le tarif bleu en copropriété est toujours d’actualité ?

Syndics

La question énergétique est un véritable problème dans le quotidien des citoyens. À cause de la transition énergétique et de la fragilisation du marché de l’énergie, les prix ont fortement haussé. Les copropriétaires sont davantage concernés par le sujet et se posent des questions sur les charges liées à la consommation électrique. De leur côté, les syndics recherchent les meilleures offres pour l’électricité. Mais il n’est pas toujours évident de choisir entre les contrats de marché et les tarifs réglementés.

Qu’est-ce que le tarif réglementé de vente d’énergie (TRVE) ?

Fixé par les pouvoirs publics et révisé annuellement, le TRVE est un contrat de fourniture d’électricité. Il est déterminé de façon à couvrir tous les coûts d’un fournisseur type (gestion de la clientèle, infrastructure, approvisionnement ...). Depuis le 1er janvier 2021, la fourniture d’électricité au tarif réglementé d’EDF ne s’applique plus aux clients non domestiques. Mais la loi Énergie-Climat (8 novembre 2019) a apporté des précisions concernant les consommateurs non résidentiels, dont les copropriétés.

Cas des petites propriétés

Vous êtes l’unique propriétaire d’un immeuble à usage principal d’habitation ou un syndic de copropriétaires ? Vous avez souscrit une puissance de compteur inférieure ou égale à 36 kVA ? Alors, vous êtes éligible au Tarif Bleu en copropriété d’EDF (il s’agit du TRV). Notons que vous n’avez aucune obligation de souscription. Vous êtes libre de conserver votre contrat ou d’opter pour l’offre de marché d’un fournisseur alternatif.

Cas des grandes propriétés

Les tarifs réglementés n’ont pas été maintenus pour les copropriétés avec des puissances supérieures à 36 kVA. Cette décision est devenue effective le 1er janvier 2016, lors de la suppression du Tarif Jaune d’EDF. Les copropriétés doivent souscrire un contrat de marché chez un fournisseur alternatif, au risque de se voir couper l’accès à l’électricité. À titre d’information, les TRV sont considérés comme une entrave à la mise en place d’un marché concurrentiel. D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles ils ont été supprimés pour les gros consommateurs en 2016.

Est-ce une bonne idée de changer de fournisseur d’électricité ?

Plusieurs personnes sont très attachées à EDF, le fournisseur historique d’électricité. Contrairement à d’autres pays d’Europe, les opérateurs privés d’énergie de France développent difficilement leurs parts de marché. Néanmoins, un début de basculement vers la concurrence a été observé en 2018. De nombreuses raisons favorisent la souscription d’un contrat de fourniture d’électricité auprès de la concurrence :

• Les tarifs d'électricité en copropriété des concurrents sont plus attractifs que ceux d’EDF.

• Les concurrents proposent des contrats « d’électricité verte ». De telles offres sont respectueuses de l’environnement. Rien d’étonnant à ce qu’elles séduisent des millions de Français.

• Le tarif réglementé fait régulièrement l’objet d’une révision. Il est donc susceptible de connaitre une augmentation.

Pour plus d’informations, faites-vous accompagner par un expert comme opera-energie.com. Leader et pionnier français du courtage en énergie, il accompagne les copropriétés dans leurs achats d’électricité. Il leur permet de trouver les contrats les plus performants, et ce, grâce à la mise en concurrence de différents opérateurs. Vous aimeriez bénéficier du meilleur prix du KWh en copropriété ? Vous voulez sécuriser votre budget énergie sur une longue période ? Contactez tout simplement l’équipe d’opera-energie.com.

Choix d’un contrat de gaz pour les parties communes en copropriété

Vous souhaitez agir sur le prix du gaz en copropriété ? Vous pouvez, par exemple, inciter chaque copropriétaire à surveiller sa consommation, améliorer la qualité de l’isolation thermique ... Afin d’économiser sur les kilowattheures consommés, dénichez une offre plus compétitive chez un autre fournisseur d’électricité et de gaz naturel. Au vu des multiples postes de consommation des copropriétés, les dépenses de gaz des gestionnaires d’immeubles sont lourdes. Cela provient des appareils et des équipements de cuisson, de l’eau chaude sanitaire, des chaufferies communes (pour un chauffage collectif) ... Il n’est pas rare qu’une copropriété soit dotée d’une chaufferie collective. Cette dernière est alimentée par un compteur de gaz commun et a une consommation variable selon la taille de l’immeuble. Considérons un bâtiment de 10 logements de 50 m² chacun et chauffés au gaz naturel. Dans cette situation, la consommation annuelle de la chaufferie collective oscille entre 40 000 et 80 000 kWh.

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